Naissance du collectif AG 2017 devenu le groupe "Pour une mort sereine"
Le 12 septembre 2015 à ANNECY, ont été convoquées 2 Assemblées Générales :
Réforme des statuts soumise à l'approbation des adhérents réunis en Assemblée Générale Extraordinaire
Les adhérents ont découvert les propositions de modifications dans le bulletin n°133 diffusé en juillet
2015.
Ils étaient invités à se prononcer par un vote postal avant le 4 septembre 2015.
Parmi les propositions, les plus importantes étaient les suivantes :
A la lecture de ces propositions, qui modifient considérablement la nature et le fonctionnement de l’association, un certain nombre d’adhérents (dont des délégués, ex-délégués ou ex-administrateurs) ont fait part, individuellement ou dans le cadre d’un collectif, de leur étonnement à l’annonce de ces propositions sans aucun exposé des motifs, sans aucune explication et, de plus, pendant une période de vacances.
Soucieux de permettre à chacun de prendre une décision éclairée, ils ont donc demandé le REPORT de cette AGE pour que chacun puisse prendre une décision éclairée grâce à un débat dans chaque délégation départementale.
Pourquoi cette demande de report ?
Même si elle est permise par la loi, la rémunération de certains administrateurs (sans savoir lesquels, ni à quel niveau) modifie foncièrement les fondements d’une association basée sur le bénévolat militant. De plus, elle a des répercussions sur le plan fiscal.
La suppression de la limitation à 3 mandats comme administrateur concerne exclusivement le président actuel élu en 2005, 2009 et 2013.
La nécessité d’une majorité simple (et non plus qualifiée) pour modifier les statuts rend l’opération beaucoup plus facile.
Le Conseil d'Administration a jugé que cette demande était scandaleuse et injurieuse.
Après une diatribe du délégué de Haute Savoie invitant celles et ceux qui faisaient part de leur désaccord à quitter l’association, le président n’a fourni aucune réponse aux questions soulevées.
Il s’est contenté d’un discours auto centré : je suis le seul à pouvoir diriger l’ADMD.
Il s’est en outre acharné à vilipender la déléguée lui ayant transmis la demande collective de report, l’accusant bien évidemment de toutes les turpitudes - sans oublier les accusations mensongères quant à l’usage de moyens mis à sa disposition par l’association.
Quelques semaines plus tard, suite à une interview de cette même déléguée dans le Journal de Saône et Loire, le président et le CA de l'ADMD ont porté
plainte contre elle. Cette plainte s'est terminée par une relaxe et le rejet des requêtes déposées.
Jusque-là, les désaccords s’exprimaient sous individuellement, le plus souvent sous forme de démission - du bureau, du CA, de la fonction de délégué ou d’adhérent. Ces départs n’avaient aucun
impact sur le fonctionnement de l’association et, au contraire, semblaient soulager les dirigeants qui voyaient ainsi disparaître des personnes en désaccord avec leur façon de gérer
l’ADMD.
Un certain nombre d’adhérents (présents ou non à Annecy) ont jugé inacceptable ce comportement agressif vis-à- vis de celles et ceux ayant posé des questions ainsi que le procès intenté à la déléguée. Ils ont donc décidé collectivement de s'organiser pour préparer une alternative, notamment pour présenter une liste de candidats à l'occasion du renouvellement du CA en 2017.