Sous la gouvernance de Jean-Luc ROMERO, l’ADMD s’est éloignée des médecins pour s’orienter vers un tout-politique sensé nous garantir la loi que nous voulons.
Fort d’une intense expérience de militantisme (lutte contre le sida et l’homophobie) et, à son arrivée à l’ADMD, déjà en poste de conseiller régional, Jean-Luc
ROMERO a rapidement mis en place une organisation de l’association très resserrée autour de lui.
Forte centralisation de l’autorité
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Un noyau dur (une famille ?) de deux très proches et très fidèles collaborateurs : un « délégué général » sans délégation (sorte de directeur
général des services) et un « secrétaire général » qui n’a rien d’un secrétaire puisqu’il est élu au CA ;
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La personnalisation extrême de la présidence, au point que l’on retient plus volontiers le nom du président que celui de l’ADMD ;
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Un CA qui approuve presque toutes les décisions à l’unanimité et dont les délibérations n’apparaissent plus dans les comptes rendus ;
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La nomination des délégués mis au pas par la signature d'un contrat d'allégeance au président renouvelable tous les ans
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Le refus de tout questionnement ou critique de la part du CA ou des délégués.
Stratégie
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Développement du lobbyisme auprès des élus, au détriment du dialogue avec les acteurs de la santé et de l’aide directe aux adhérents ;
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Présence importante dans les médias et sur les réseaux sociaux, au prix d’une communication de « coups de gueule » ;
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Incitation à développer les adhésions comme moyen de pression sur les législateurs ;
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« Marketing émotionnel » où sondages et témoignages font office d’argumentation ;
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Création d’un mouvement Jeunes, censé dynamiser une association dont l’âge moyen est de 70 ans ; un ADMD Tour aux allures de campagne
électorale ;
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Communication orale composée d’invectives, de harangues inchangées et de shows télévisés
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Enfin, une posture de critique absolue de tout ce qui n’est pas exactement et immédiatement la loi autorisant l’aide active à mourir.
LES RÉSULTATS
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Aucune richesse intellectuelle, aucun débat, donc attractivité nulle pour certains milieux ;
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Une association perçue comme énervée, extrémiste, sectaire, intolérante
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Méfiance des médecins
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Peur des législateurs
Ce que nous proposons
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Pour apporter aux adhérents un soutien véritable en fin de vie, appliquer concrètement les objectifs officiels de l’ADMD :
(1) faire connaitre la loi,
(2) la faire respecter,
(3) la faire évoluer ;
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Retrouver une organisation interne plus démocratique, plus respectueuse de tous, plus riche d’idées et d’initiatives ;
- Favoriser la réflexion d’ensemble pour construire un socle de pensée plus exigeant.